12/11/07 08:35
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Cérémonie du 11 novembre 2007
C'est sous la grisaille et le froid que s'est déroulée la cérémonie du 11 novembre 2007. Les pompiers et l'harmonie de Maisse étaient présents pour saluer la mémoire des anciens combattant de la première guerre mondiale. A l'occasion de cette commémoration du 89ème anniversaire de l'Armistice, Mr le Maire a lu le texte « Honneur aux poilus ! »d' Alain Marleix, secrétaire d'Etat à la Défense, chargé des Anciens combattants:
« Le 11 novembre 1918, la France et l'Allemagne mettaient fin à une guerre dont l'appellation qui lui est restée - "la Grande Guerre" - traduit bien la force de l'empreinte qu'elle a laissée dans la mémoire collective des Français.
Grande par son ampleur, elle qui, dans l'esprit des mobilisés, devait durer l'espace d'une saison, et se poursuivit pendant quatre longues et terribles années.
Grande par la violence des combats, qui embrasèrent l'Europe dans l'affrontement d'armées venues de toutes les parties du monde.
Grande par toutes les souffrances endurées, l'héroïsme et l'abnégation de tous les combattants qui, venus de France et d'au-delà des mers, de toutes origines et de toutes confessions, ont lutté ensemble, sous le drapeau français pour finalement faire triompher la liberté.
Grande enfin par son immense cohorte de blessés, de mutilés, de "gueules cassées", de gazés, de prisonniers revenus malades, de veuves et d'orphelins à jamais meurtris.
Rendons hommage aux Morts pour la France de 1914-1918, dont les monuments commémoratifs de nos villes et de nos villages conservent les noms.
N'oublions pas dans cet hommage les combattants alliés tombés sur notre territoire, dont les trop nombreuses sépultures témoignent des sacrifices consentis. Notre gratitude leur est à jamais acquise.
Plus particulièrement, en ce 90e anniversaire de 1917, la Nation souhaite rappeler l'engagement des premiers contingents américains et portugais, symboles des renforts alliés qui décideront du sort de la guerre.
A l'heure où ne vivent plus que quelques témoins de ce cataclysme, assurons-leur notre indéfectible reconnaissance. Honneur aux Poilus !
Ouvrons sans relâche pour les idéaux de liberté, d'égalité et de fraternité, garants de la paix entre les nations. »
Alain MARLEIX
FLAMMES DE LA MEMOIRE
Flamme très redoutée, qui brûle et qui détruit,
Si tu peux provoquer de mortels incendies,
Tu fertilises aussi le cœur de notre terre.
Tu es le feu sacré des héros de nos guerres.
Flamme qui, par bonheur, apporte la lumière
Dans les ténèbres noirs des combats et calvaires,
Eclaire le passé, ravive la mémoire,
Et redonne à chacun la douceur de l’espoir.
Flamme ardente de l’âtre, et flamme de ferveur,
Qui, dans la cheminée, diffuse sa chaleur,
Réchauffe bien nos cœurs, accablés et meurtris,
Et chasse, pour toujours, le grand froid de l’oubli.
Flamme qui se propage, en attisant les feux,
Sur le sol des martyrs, terre de nos aïeux,
Répands chez nos enfants l’amour de la Patrie,
Et, dans la liberté, le respect de la vie.
Toi, petite bougie, sois donc mon messager.
Tu seras le flambeau que je vais allumer,
Et tu feras briller, par ta petite flamme,
Pendant toute une nuit, la lueur de nos âmes.
Paul ATHANASE
C'est sous la grisaille et le froid que s'est déroulée la cérémonie du 11 novembre 2007. Les pompiers et l'harmonie de Maisse étaient présents pour saluer la mémoire des anciens combattant de la première guerre mondiale. A l'occasion de cette commémoration du 89ème anniversaire de l'Armistice, Mr le Maire a lu le texte « Honneur aux poilus ! »d' Alain Marleix, secrétaire d'Etat à la Défense, chargé des Anciens combattants:
« Le 11 novembre 1918, la France et l'Allemagne mettaient fin à une guerre dont l'appellation qui lui est restée - "la Grande Guerre" - traduit bien la force de l'empreinte qu'elle a laissée dans la mémoire collective des Français.
Grande par son ampleur, elle qui, dans l'esprit des mobilisés, devait durer l'espace d'une saison, et se poursuivit pendant quatre longues et terribles années.
Grande par la violence des combats, qui embrasèrent l'Europe dans l'affrontement d'armées venues de toutes les parties du monde.
Grande par toutes les souffrances endurées, l'héroïsme et l'abnégation de tous les combattants qui, venus de France et d'au-delà des mers, de toutes origines et de toutes confessions, ont lutté ensemble, sous le drapeau français pour finalement faire triompher la liberté.
Grande enfin par son immense cohorte de blessés, de mutilés, de "gueules cassées", de gazés, de prisonniers revenus malades, de veuves et d'orphelins à jamais meurtris.
Rendons hommage aux Morts pour la France de 1914-1918, dont les monuments commémoratifs de nos villes et de nos villages conservent les noms.
N'oublions pas dans cet hommage les combattants alliés tombés sur notre territoire, dont les trop nombreuses sépultures témoignent des sacrifices consentis. Notre gratitude leur est à jamais acquise.
Plus particulièrement, en ce 90e anniversaire de 1917, la Nation souhaite rappeler l'engagement des premiers contingents américains et portugais, symboles des renforts alliés qui décideront du sort de la guerre.
A l'heure où ne vivent plus que quelques témoins de ce cataclysme, assurons-leur notre indéfectible reconnaissance. Honneur aux Poilus !
Ouvrons sans relâche pour les idéaux de liberté, d'égalité et de fraternité, garants de la paix entre les nations. »
Alain MARLEIX
FLAMMES DE LA MEMOIRE
Flamme très redoutée, qui brûle et qui détruit,
Si tu peux provoquer de mortels incendies,
Tu fertilises aussi le cœur de notre terre.
Tu es le feu sacré des héros de nos guerres.
Flamme qui, par bonheur, apporte la lumière
Dans les ténèbres noirs des combats et calvaires,
Eclaire le passé, ravive la mémoire,
Et redonne à chacun la douceur de l’espoir.
Flamme ardente de l’âtre, et flamme de ferveur,
Qui, dans la cheminée, diffuse sa chaleur,
Réchauffe bien nos cœurs, accablés et meurtris,
Et chasse, pour toujours, le grand froid de l’oubli.
Flamme qui se propage, en attisant les feux,
Sur le sol des martyrs, terre de nos aïeux,
Répands chez nos enfants l’amour de la Patrie,
Et, dans la liberté, le respect de la vie.
Toi, petite bougie, sois donc mon messager.
Tu seras le flambeau que je vais allumer,
Et tu feras briller, par ta petite flamme,
Pendant toute une nuit, la lueur de nos âmes.
Paul ATHANASE
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